Un navetteur nous a écrit, Thomas a été témoin d’une scène qu’il qualifie de surréaliste sur les quais de la gare de Tournai ce lundi 26 octobre 2015 en début d’après-midi. « J’ai vu un accompagnateur de train donner des coups de pied à un voyageur pour l’empêcher d’embarquer. » Un voyageur tentait d’embarquer, vers 13h, dans le train direct reliant Tournai à Mons. Il a forcé l’arrêt du train et l’ensemble des voyageurs ont été obligé de descendre des wagons.
Thomas nous décrit la scène qu’il a observé depuis les abords de la voie une en gare de Tournai. « L’accompagnateur de train a bloqué l’entrée dans le wagon de ce voyageur avec son corps. Le voyageur s’est alors mis à courir pour tout de même pouvoir embarquer. Le voyageur s’est accroché à la porte qui n’était pas fermée. L’accompagneur a tenté de le faire descendre du train en le frappant, mais ce voyageur ne s’est pas laissé faire.
Ce train direct qui reliait Tournai à Namur a démarré alors que les portes n’étaient pas fermées. Le voyageur s’est alors mis à courir à côté du train ce qui a forcé le conducteur a stoppé sa machine.
Ce voyageur avait un sac sur son dos et une valise en main. Après plusieurs minutes de discussions, l’ensemble des voyageurs ont dû descendre du train. Ce voyageur ne voulait pas quitter la porte d’embarquement du train. Une fois l’ensemble des passagers à quai, le convoi est reparti vide.
Selon Thomas, l’accompagnateur de train, une fois le train arrêté, n’a pas souhaité que ce voyageur embarque. « Il avait de toute façon stopper le train. L’accompagnateur aurait pu laisser ce voyageur monter à bord et tout serait rapidement rentrer dans l’ordre, mais il a préféré faire appel aux agents de sécurité. Ce qui a bien entendu énervé encore un plus ce voyageur qui s’est pris des coups. Le contrôleur a invoqué le fait qu’il avait déjà donné le signal de départ et qu’il ne pouvait pas le laisser embarquer. Ce qui était faux. Il aurait pu facilement laisser ce voyageur embarquer s’il ne l’avait pas repoussé et bloqué avec son corps. Certains accompagnateurs manquent clairement de bon sens. Les agents de sécurité ont demandé les papiers du voyageur qui a alors souhaité l’intervention de la police », ajoute Thomas.
Le plus frustrant selon Thomas c’est que ce voyageur a été tenu pour responsable par les autres voyageurs de l’arrêt du train et par l’annulation de ce voyage vers Namur. Le retard du train aurait été faible, s’il s’était directement remis en route, mais il était certainement plus simple de l’annuler. Du coté de la SNCB, on refuse de commenter cet incident.
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