Ce lundi 23 mars 2015 dans l’après-midi, Dimitri Dupriez et France Decleve, un couple de Baugnies, ont eu la peur de leur vie. Le garagiste a tout perdu dans l’incendie de son atelier. Le témoignage de France, l’épouse de Dimitri, nous a touché. Elle a publié une lettre ouverte à son mari qu’elle nous a envoyé. « Notre maison a été sauvé mais pour le garage. On a plus rien », explique cette mère de famille. « Tout l’investissement de 6 ans d’éffort, les machines les outils, le stock,… Nous n’avons plus rien. Quand j’ai aperçu les flammes depuis le salon j’ai d’abord pensé à mon mari. J’ai foncé au garage. Au début, on ne le voyait pas. Il essayait d’éteindre le feu en attendant les pompiers. Ma fille de 8 ans hurlait après son papa. Quand il est sorti, un premier temps le soulagement nous a envahi il n’avait rien. »
France écrit à son mari – lettre à mon mari :
« Dimitri, hier certes on a perdu beaucoup. On va y laisser des plumes aussi. Mais regarde depuis quand tu bosses. Tu es parti de rien. Tu t’es fait une vie tout seul. Tu as construit ton avenir de tes mains, de ta force de caractère, de ton ambition, de ton acharnement au travail…
Ne laches rien et sers toi de toutes ces qualités que tu as et ensemble on va reconstruire ton rêve. On va se serrer les coudes. Pour le meilleur et pour le pire. Ensemble dans le même bateau. Et il est loin de couler ce bateau.
On va se battre, tu vas persévérer comme tu l’as toujours fait. Tu mérites amplement de réussir. On fera ce qu’il faut. Ensemble à deux, à quatre. Je t’aime et dans tous cette dure épreuve tout ce qui compte réellement c’est que tu n’ai rien. Un bâtiment ça se reconstruit. Des outils ça se remplacent. Mais pas TOI. Je t’aime »
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